Batrica

À propos de ce projet

Type de projet
Electrification

Thématique
Énergie en Afrique

Statut
Terminé

Année
2022

Budget
409 557€

Localisation
Tchad

Thème

Contexte

Selon les Nations Unies, l’accès à une énergie abordable, fiable et durable est essentielle pour éradiquer la pauvreté. Dans le monde, 733 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité. Certains pays comme le Tchad rencontrent toujours ces problèmes d’accès à l’énergie. Batrica, filiale dernière née de la société Innovent, souhaite répondre aux besoins des populations rurales et périurbaines du pays en matière d’accès à l’électricité. En effet, dans la plupart des milieux ruraux ou périurbains africains, les utilisateurs chargent leur téléphone dans des kiosques loin de chez eux. Ces kiosques sont alimentés par des groupes électrogènes polluants, souvent en panne et coûteux (150 à 200 FCFA – 0,23 à 0,31 euros – par charge de téléphone portable). De plus, cette solution fait perdre beaucoup de temps aux usagers car il faut se déplacer sur plusieurs kilomètres et, si on a la chance d’y trouver un kiosque viable, attendre sur place. D’autres solutions existent pour répondre aux besoins prioritaires que sont l’éclairage et la recharge des téléphones, mais elles ne sont pas optimales.

Objectifs

Le projet repose donc sur la création d’un service de location de petites batteries rechargées à l’aide de l’énergie photovoltaïque. Cette phase pilote permettra l’installation de 10 stations de recharge. Chaque station est composée de 300 batteries Lithium-Ion de 50 Wh chacune. Les batteries sont chargées par l’énergie solaire et, une fois pleines, louées sans engagement aux utilisateurs pour 24 heures. Une fois ce temps écoulé, la batterie se verrouille et arrête de fournir de l’énergie. Un agent collecte ensuite la batterie pour la recharger et reprendre un cycle d’utilisation.

Batrica ambitionne un déploiement à plus grande échelle de la solution, notamment à d’autres pays émergeants d’Afrique.

Démarche partenariale

Batrica est responsable de l’investissement, de la maintenance et de la distribution de ces batteries. Elle reçoit le soutien de l’entreprise Innovent. Pour mettre en place ce projet, la société a embauché un alternant de l’école ESME Sudria en tant que chargé d’affaires. L’école soutiendra dans un deuxième temps l’internalisation de la maitrise de la technologie des batteries et de leur suivi à distance. Un stagiaire master 2 de l’Université de Lille contribuera quant à lui à la validation du modèle économique. L’ONG ESSOR travaillera sur l’implantation locale de la solution.